GIE de compétences vétérinaires

Question fréquentes à propos des chevaux, ânes & poneys


Vaccination

  • Est-ce que la vaccination de mon cheval ou de mon âne est obligatoire ?

    Les vaccins à faire réaliser dépendent de l'utilisation de votre cheval.


    Les protocoles vaccinaux évoluent régulièrement en fonction de la présence des différentes maladies en France, ou de leurs risques d'introduction.


    Il est préférable de se reporter aux codes des différentes activitées équestres. 

  • Contre quelles maladies dois-je vacciner mon cheval ou mon âne?

    Les vaccins a réaliser dépende de l'utilisation que vous avez de votre cheval. De manière générale, pour les activités équestres, il faut vvacciner contre la grippe, le tétanos et la rhinopneumonie

  • Mon cheval/mon âne est vieux, est-ce que je dois le vacciner ?

    Définitivement oui ! Le système immunitaire des chevaux âgés est moins performant que celui des autres. Les recherches actuelles montrent la nécessité d’adapté les protocoles vaccinaux des chevaux de plus de 20 ans vis-à-vis de la grippe équine notamment, afin qu’ils conservent un taux d’anticorps suffisant pour les protéger. Demandez conseil à nos vétérinaires lors de la consultation de vaccination (lien vers consultation de médecine préventive dans service STP)

  • J'ai un poulain/ânon, à partir de quand dois-je le faire vacciner ?

    Au début de leurs vies, les poulains et les ânons sont protégés par les anticorps de leurs mères (d’où l’importance de bien vacciner ces dernières !). Si on les vaccine trop tôt, les anticorps maternels vont empêcher une bonne prise vaccinale. À l’inverse, si on les vaccine trop tard, on les laisse non protégés pendant une période de leur vie !


    Dans l’état actuel des connaissances, nous recommandons de vacciner vos animaux à partir de 6 mois, si la mère est correctement vaccinée. Dans le cas contraire, ou si votre poulain ou ânon a souffert dans son très jeune âge (mauvaise prise du colostrum, maladie), la vaccination peut avoir lieu plus tôt, dès 4 mois. Par contre, il faudra une injection de vaccin par mois, jusqu’à 6 mois pour limiter les risques d’interférence liés aux anticorps de sa mère. 

  • Mon cheval vient d’être vacciné, je suspecte une réaction post-vaccinale, quoi faire ?

    Le vaccin est un médicament dont l’administration s’accompagne parfois d’effets secondaires. Les plus fréquents sont : 

    • Une fièvre transitoire (1 jour, exceptionnellement 2 jours, avec une élévation maximum de 1,5 °C de la température rectale [lien vers comment prendre la fièvre]), 

    • Des raideurs musculaires

    • Une baisse d’appétit le lendemain de la vaccination

    • Une tuméfaction au point d’injection (qui disparait généralement sous 4 jours). Souvent, elle ne dérangera pas votre cheval. 

    Si la tuméfaction est douloureuse, pour accélérer sa disparition, vous pouvez appliquer des cataplasmes d’argile ou des compresses d’alcool dessus. De même, si votre cheval est habitué à faire ce genre de réaction après les vaccins, n’hésitez pas à faire d’emblée ces cataplasmes ou compresses d’alcool.

    Si la fièvre augmente de plus de 1,5 °C, si la tuméfaction atteint 15 à 20 cm, si la chute d’appétit persiste au-delà de 24 heures, ou si des signes vous inquiètent de trop, n’hésitez pas à recontacter nos vétérinaires ! 



Quelques gestes pour évaluer la santé de votre équidé

  • Pourquoi et quand prendre la fièvre chez un cheval ou un âne ?

    La température est un élément fondamental pour évaluer la santé de votre animal. 


    Un cheval en bonne santé à une température proche de 37,5 °C, comprise généralement entre 36,5 et 38 °C. 

    Chez le poulain, jusqu’à un mois, elle est légèrement plus élevée et peut aller jusqu’à 38,5 °C.


    La température varie également avec celle de l’environnement. Ainsi, lors de canicule, on pourrait croire que les chevaux ont de la fièvre (augmentation de la température corporelle liée à une maladie), alors qu’ils ont chaud (hyperthermie) ! 


    Cela vaut également après un effort physique (course, balade, etc.)


    Tout cavalier ou propriétaire de chevaux doit savoir prendre la température de son animal. 


    La question « a-t-il de la fièvre ? » vous sera quasiment tout le temps posée quand vous appellerez votre vétérinaire pour un trouble de santé.


    Vous devez prendre la température de votre cheval, dès que vous suspectez que quelque chose ne va pas. 


    Vous pouvez également la prendre de temps en temps, même si votre cheval n’a rien, pour l’habituer à ce geste afin qu’il n’en ait pas peur et se laisse faire.


    La seule température valable est la température rectale. 


    La température au touché du nez ou des oreilles est extrêmement variable et n’a aucune signification interprétable.

  • Comment prendre la fièvre chez un cheval ou un âne ?

    Pour prendre la température, il vous faut un thermomètre :


        Les thermomètres pour humain vendus dans les pharmacies sont tout à fait valables. 

        Vous pouvez aussi demander à votre vétérinaire un thermomètre pour grands animaux. Ils ont l’avantage d’être plus grands, et donc plus facile à maintenir.



    Après avoir mis un peu de lubrifiant sur la sonde du thermomètre (vaseline) :


        Approchez-vous de la croupe de votre cheval en le prévenant gentiment. 

        Soulevez-lui la queue. 

        Introduisez le thermomètre par sa sonde jusqu’à la moitié de sa longueur dans le rectum. 

        Plaquez la sonde contre la paroi du rectum en tenant le thermomètre légèrement de biais. 

        Allumez le, puis attendez qu’il sonne. Vous pouvez alors le retirer et lire la température. 



    Nous vous conseillons de prendre 2 fois de suite la température pour limiter les erreurs dans sa mesure.

  • Pourquoi et comment évaluer la couleur des muqueuses d'un cheval ou d'un âne ?

    Vous pouvez évaluer la couleur des muqueuses à différents endroits. Les plus simples sont les muqueuses oculaires et labiale. 



    Pour observer la couleur des muqueuses oculaires, ouvrez l'œil de votre cheval et appuyez légèrement dessus à travers la paupière afin de faire ressortir un peu la membrane nictitante (3e paupière). Regardez à la fois la couleur de la sclère (blanc de l’œil) et de la membrane nictitante.


    Pour observer la muqueuse labiale, écartez simplement les lèvres de votre cheval. Regardez la couleur de gencives.


    Sur un animal en bonne santé, les muqueuses sont roses, et la sclère est blanche. 


    Toutes modifications de couleur doivent vous alerter. Certaines modifications sont à prendre très au sérieux et doivent vous motiver à contacter nos vétérinaires. C’est notamment le cas si les muqueuses sont jaunes, très blanches, ou violettes.

  • Comment faire un bon prélèvement pour une coproscopie ?

    La coproscopie est un outil très intéressant pour savoir s’il est utile ou nom de vermifuger votre cheval et avec quel médicament [Faire un lien vers la parasito].


    Pour faire le prélèvement, soit vous récoltez des crottins directement dans le rectum de votre cheval, soit vous récupérez quelques boules de crottins sur un tas fraichement émis. Vous pouvez mettre votre échantillon dans n’importe quel récipient propre. 


    Si vous n’amenez pas votre échantillon dans la journée qui suit le prélèvement à nos vétérinaires, vous pouvez le conserver 2 à 3 jours au réfrigérateur (pour éviter le développement des larves et faciliter l’analyse).


J'appelle le véto ou pas ?

  • Mon cheval/mon âne boite, j'appelle ?

    Si votre cheval se met à boiter subitement, la première chose que vous devez faire est d’essayer de localiser la boiterie : vient-elle du pied ? Ou de plus haut ?

    Si elle vient du pied, alors nettoyez bien ce dernier et observez ! Quelques fois, vous pouvez identifier vous-même la cause de la boiterie et la soigner (retrait de cailloux, bains de javel, etc.).

    Si vous remarquez de grosses anomalies du sabot, alors votre maréchal sera un bon interlocuteur pour parer votre animal. 

    Si vous n’arrivez pas à localiser l’origine de la boiterie, si vous observez des déformations anormales d’un ou plusieurs membres, si la boiterie est chronique, si votre cheval à un haut niveau sportif, alors nous recommandons une consultation vétérinaire.

  • Mon âne se gratte, j'appelle ?

    Si votre âne se gratte, alors la première chose à faire est de regarder dans les poils si vous ne voyez pas des poux. C’est de loin la première cause de prurit (grattage) chez ces animaux. Si vous en voyez, vous pourrez alors mettre en place un traitement en respectant les conseils de nos vétérinaires.

    Si vous ne voyez pas de poux, ou si les lésions provoquées par le grattage sont intenses, il sera judicieux de contacter nos vétérinaires.

  • Mon cheval/mon âne tousse, j'appelle ?

    Il vous faut d’abord évaluer la gravité de la toux. 

    Si la toux est légère, sèche, peu fréquente, et n’à aucune répercussion sur votre cheval (pas de fièvre, pas de perte d’appétit, pas de fatigabilité, etc.), alors une consultation n’est peut-être pas nécessaire. Essayez de trouvez la cause de la toux (poussière, etc.) et de la corriger ! 

    Par contre, si la toux est fréquente, si votre cheval a du mal pour respirer, s’il mouche blanc, jaune ou vert d’un ou des deux naseaux, s’il a de la fièvre, s’il arrête de manger, alors il sera plus prudent de téléphoner à nos vétérinaires.

  • Mon cheval/mon âne est en coliques, j'appelle ?

    L’évaluation de la gravité des coliques n’est pas toujours évidente. Pour autant, il faut toujours garder à l’esprit que des coliques peuvent être très grave. Si vous jugez qu’elles sont légères, vous pouvez faire marcher votre cheval pendant 20 minutes à une demi-heure.

    Vous pouvez également lui faire faire un tour de van ou de camion dans un chemin modérément cabossé afin de lui « secouer » le ventre.

    Si vous en avez, vous pouvez également lui faire une dose d’antispasmodiques pour chevaux. Évitez les spécialités humaines sans avis d’un vétérinaire.

    Dans tous les autres cas, où si vous avez un doute sur la gravité de la colique, le mieux est de faire appel à nos vétérinaires.

  • Mon âne baisse fortement les oreilles, j'appelle ?

    Les ânes, comme les chevaux de trait, sont des animaux qui expriment très peu la douleur, et de ce fait, sont relativement difficiles à soigner. Un comportement anormal, ou des oreilles très basses chez un âne peuvent être le signe de maladies déjà graves ou avancées. Il est alors important d’appeler le vétérinaire.

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