GIE de compétences vétérinaires

Les services
Pour les équidés

La consultation de médecine générale pour vos équidés


Si votre équidé a un problème de santé, il est essentiel de faire appel au vétérinaire pour essayer d’identifier la maladie de votre cheval ou de votre âne.


Le vétérinaire réalisera alors un examen clinique qui pourra déboucher sur :


La consultation de médecine préventive


Mots clés de référencement : équidés, chevaux, examen, examen clinique, consultation vaccinale, prix, vaccin, vétérinaire, vétérinaire équin


Qu’est-ce qu’une consultation de médecine préventive pour les chevaux ou les ânes ?

Tout le monde connait l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » ! Eh bien, il s’applique également à nos animaux !

  • La consultation de médecine préventive est plus connue sous le nom de « consultation vaccinale » ou « vaccination ». Néanmoins, c’est plus qu’une simple vaccination. En effet, le vétérinaire vérifiera l’état de santé de votre animal et vous discuterez avec lui des traitements contre les vers, les poux, les mouches, de l’alimentation, du logement, etc.
  • C’est également un moment privilégié pour suivre les affections au long court.


Comment se déroule une consultation de médecine préventive pour les chevaux ou les ânes ?

Pour pouvoir faire vacciner votre cheval ou votre âne, vous devez appeler votre cabinet vétérinaire. Une auxiliaire spécialisée vétérinaire vous proposera alors un rendez-vous.

La vaccination peut se faire sur le lieu de résidence de votre cheval, ou au cabinet selon les établissements.
Une fois aux côtés de votre animal, le vétérinaire vous posera quelques questions pour savoir comment il va. Puis il l’examinera pour vérifier son état de santé.

Puis il le vaccinera en fonction des vaccins déjà réalisé, ou en fonction de vos besoins sportifs.
Les vaccins les plus courant sont :

  • La grippe et le tétanos
  • La rhinopneumonie



Combien coute une consultation de médecine préventive ?

Comme pour une consultation de médecine générale, il n’est pas possible de donner un tarif fixe. Le prix de la consultation va comprendre différentes choses :

  • Le déplacement s’il a lieu
  • L’examen et la vaccination (variable en fonction du type de vaccin)
  • Des traitements préventifs si besoin (vermifuges par exemple)
  • Eventuellement des examen complémentaires (prise de sang par exemple)

Orthopédie, et chevaux boiteux


Mon cheval boite, que faire ?

En premier lieu, il ne faut pas paniquer et se jeter sur le téléphone. Du calme et un peu de logique vous guideront dans la gestion des cas bénins.

La première chose que vous devez faire est de regarder plus précisément votre cheval :

  • Boite-t-il d’un ou plusieurs membres ?
  • Y a-t-il des blessures ou des zones de gonflement sur ce ou ces membres ?
  • Y a-t-il des zones chaudes ou douloureuses ?
  • Le cheval a-t-il de la température ?
  • Mange-t-il et boit-il correctement ?
  • Nettoyez et regardez sous le pied


Ensuite, il faut vous demander si vous pouvez gérer vous-même la boiterie, en fonction de vos connaissances sur les chevaux, et du bon sens.

Certaines choses peuvent être de votre ressort :

  • S’il y a un caillou sous le pied, enlevez-le !
  • S’il y a des zones chaudes ou douloureuses, vous pouvez appliquer des pains de glace enveloppés dans des serviettes comme vous le feriez pour un enfant


Dans tous les cas, il est mieux de ramener votre cheval vers un box.

Si vous ne pensez pas pouvoir gérer la boiterie vous-même, appelez votre vétérinaire. Lui, ou son secrétariat vous poseront plusieurs questions pour estimer l’urgence et la gravité de la situation. Vous seront demandé s’il a de la température (cf. FAQ), s’il boite de un ou plusieurs membres, si vous lui avez fait quelque chose (en médicament), depuis quand il boite, si c’est apparu brutalement, etc.

Puis un rendez-vous sera fixé soit à domicile, soit au cabinet vétérinaire.


Est-ce que je peux déplacer mon cheval ou mon âne qui boite ?

Ce n’est pas parce que votre cheval est boiteux, qu’il n’est pas déplaçable ou transportable ! Dans la très grande majorité des cas, même un cheval très boiteux est raisonnablement déplaçable, et cela vaut mieux pour lui !


En effet, même si la boiterie est le signe d’une douleur, si votre animal est au fond d’un champ difficilement accessible peu de choses pourront être entreprises pour le soigner.

La première raison de déplacer votre cheval boiteux est de le ramener vers un box pour limiter ses mouvements par la suite. Le repos (ou immobilisation au box) est un élément essentiel à la guérison du cheval boiteux, quelle que soit l’origine de la boiterie.


Il est faux de croire qu’un cheval au pré ou au paddock est au repos : il peut se déplacer librement malgré la douleur, et amplifier des lésions ou retarder leurs cicatrisations augmentant d’autant la durée de la boiterie !


Une autre raison de déplacer votre cheval est de l’emmener dans une structure vétérinaire. En effet certains examens complémentaires (radiographies), ou prise en charge (pose de broches en clinique ou hôpital) le nécessitent. Même si le trajet dans un van ou un camion peut s’avérer un peu douloureux, les bénéfices que vous en retirerez seront plus importants. N’ayez crainte, avec de la volonté et une juste fermeté, un cheval même très boiteux montera dans un van ou un camion.


Si vous avez de réels doutes quant à la transportabilité de votre animal, demandez conseil à votre vétérinaire.


Comment se déroule un examen orthopédique ?

  • Tout dépend bien sûr de la boiterie, mais certains éléments sont fixes. La consultation se déroulera d’abord comme une consultation de médecine générale. Puis votre vétérinaire fera un examen de l’appareil locomoteur, ou « examen orthopédique ».


  • Celui-ci pourra nécessiter de faire marcher votre cheval en ligne, en cercle à main droite et gauche, sur sol dur, sur sol mou, de réaliser des flexions des membres, des palpations.


En fonction de son investigation, le vétérinaire établira un diagnostic (il nommera la maladie) ou un diagnostic différentiel (lorsque plusieurs maladies sont à l’origine des mêmes symptômes). Il vous proposera ensuite une marche à suivre. Celle-ci peut être de plusieurs ordres.


  • Si votre vétérinaire a un diagnostic assez précis, il vous proposera un traitement. Ce dernier peut être réalisé par lui-même, mais dans certains cas, il est nécessaire d’aller dans des cliniques ou des hôpitaux vétérinaires pour une meilleure prise en charge.



Si le diagnostic n’est pas suffisamment précis, ou pour le confirmer, le vétérinaire peut vous proposer d’aller plus loin, en prescrivant :

  • Des examens complémentaires : analyses de laboratoire (renvoi), examen d’imagerie (renvoi)
  • Une consultation spécialisée avec un autre vétérinaire de l’établissement ou en centre de référé. Ces consultations peuvent concerner la dentisterie, l’orthopédie, la chirurgie, l’ophtalmologie, etc. 


Combien coût un examen orthopédique ?

Il ne peut être donné de tarif fixe pour une consultation de cheval boiteux. Celui-ci dépend du type de boiterie. Le prix de la consultation va comprendre différentes choses :

  • Le déplacement s’il a lieu
  • La consultation à proprement parler
  • Les examens complémentaires nécessaires (anesthésies sous garrot, radiographie, échographie)
  • Le traitement


Dentisterie


Deux objectifs font que votre cheval ou votre âne peut être amené à voir le dentiste.

Le premier est pour le soigner, parce qu’il est malade, ou présente des troubles à la préhension ou à la mastication des aliments. En effet, suite à un examen général votre vétérinaire peut conclure qu’un cheval maigre ou qui maigrit, un cheval « qui fait magasin », c’est-à-dire qui retient des aliments entre les dents et les joues, ou un cheval qui recrache des boulettes d’herbe peuvent nécessiter une intervention de dentisterie.



Le second objectif est dans un but préventif. La consultation de dentisterie à alors pour but d’éviter que votre équidé souffre de ses dents, ou de maintenir ses performances sportives. En fonction de l’activité de votre cheval, plusieurs programmes peuvent être proposé :

  • Pour les chevaux de loisir, ou les retraités, une consultation tous les 2 ans, avec un contrôle visuel au moment de la vaccination tous les ans peut suffire.
  • Pour les chevaux de sport, nous conseillons un premier examen lors du débourrage vers 3 ans – 3ans 1/2, puis un an plus tard et ensuite tous les 18 – 24 mois
  • Pour les chevaux de course, nous recommandons un examen au débourrage en tant que yearling, puis 2 fois par an (au printemps et à l’automne) jusqu’à leurs 4 ans. Ensuite, un contrôle annuel est recommandé.
  • Bien évidemment, dans le cas ou votre cheval ou votre âne présente des affections dentaires ou des anomalies, ces consultations doivent être plus fréquentes.


Le vétérinaire dentiste passe, que dois-je prévoir ?

Pour pouvoir intervenir, il est souhaitable que le vétérinaire puisse disposer d’un local spacieux, au sol non glissant et bien éclairé, avec un accès facile à de l’eau propre. Un accès à l’électricité peut également être utile dans certains cas.


La nécessité d’espace est d’autant plus importante que votre cheval peut être récalcitrant !

Le cheval sera tenu à l’aide d’un licol dont la muserole sera large ou réglable, et d’une longe. Il est important que la muserolle soit large pour que votre cheval ne se sente pas serré une fois qu’il aura la bouche bien ouverte.


Comment se déroule une consultation de dentisterie ?

La consultation peut avoir lieu à votre domicile, ou chez le vétérinaire. Une fois le cheval arrivé sur le lieu d’intervention, le vétérinaire le sédatera pour pouvoir intervenir dans d’excellentes conditions.

Puis il lui placera un « pas d’âne » afin de lui ouvrir la bouche. Il passera sa main sur l’ensemble des dents, pour sentir les reliefs et voir ce qu’il faut limer, ou arracher.

Si besoin, des anti-inflammatoires pourront être administrés pendant un à quelques jours pour gérer la douleur (arrachage de dents, courbatures de la mâchoire).

Pour une intervention de routine, l’intervention dure 15 à 20 minutes.


Combien coûte un examen de dentisterie ?

Il ne peut être donné de tarif fixe pour une consultation de dentisterie. Le prix de la consultation va comprendre différentes choses :

  • Le déplacement s’il a lieu
  • De la sédation
  • De l’intervention de dentisterie à proprement parlé (intervention de routine, arrachage de dent)
  • Le traitement anti-inflammatoire s’il est prescrit.

Gynécologie : reproduction et suivi échographique


Comment se déroule un suivi gynécologique ?

Le suivi gynécologique de vos juments consiste à examiner l’appareil génital par palpation et échographie transrectale. Une sonde échographique est introduite dans le rectum de la jument pour visualiser son utérus et ses ovaires.


Cet examen se déroule chez votre vétérinaire ou chez vous si vous disposez d’une barre de contention pour garantir la sécurité du vétérinaire et limiter les mouvements de la jument. Cette barre de contention doit se situer dans une pièce abritée et peu lumineuse pour permettre une bonne visualisation de l’écran de l’échographe. La jument devra être examinée et/ou déplacée à plusieurs reprises car selon l’objectif du suivi gynécologique, plusieurs examens successifs à intervalle différents sont nécessaires.


Cet examen est réalisé couramment mais n’est pas sans risque. Bien que peu fréquent, il existe deux risques principaux : celui d’un accident de contention et celui d’une lacération rectale pouvant avoir des conséquences graves.


Pourquoi faire suivre ma jument au moment de la mise à la reproduction ?

Le suivi gynécologique présente trois intérêts majeurs : améliorer les chances de fécondation de la jument, suivre le bon déroulement de la gestation mais également de diagnostiquer et traiter les éventuelles anomalies nuisant à la mise à la reproduction de la jument.


Au moment de la mise à la reproduction, un suivi ovarien permet de préciser le moment de l’ovulation au cours des chaleurs et par conséquent de faire saillir ou inséminer la jument au moment idéal. L’ovulation pourra être induite médicalement pour préciser encore davantage le moment de l’ovulation et maximiser les chances de fécondation notamment en cas de saillie unique ou selon le type de semence utilisée pour l’insémination.


Deux jours après la dernière saillie ou insémination, un examen permet de contrôler l’ovulation et la présence éventuelle de liquide utérin.

Un premier diagnostic de gestation est réalisable précocement dès 14 jours post-ovulation. Si cet examen est positif, un second est programmé entre le 25ème et le 30ème jour puis un troisième entre le 40ème et le 45ème jour.

Ces examens successifs permettent de confirmer la présence d’un embryon et de détecter et traiter la présence non souhaitable de jumeaux.


Ma jument est infertile : que faire ?

En cas de trouble de la reproduction, votre vétérinaire réalisera d’abord un examen général et un examen de l’appareil génital de votre jument. Puis selon les cas, il pourra également être amené à réaliser les examens complémentaires qu’il jugera nécessaire (écouvillon utérin, lavage utérin, biopsie utérine, dosages hormonaux…). Suivant le diagnostic, des traitements médicaux et/ou chirurgicaux (notamment vulvoplastie) seront mis en œuvre.


Comment savoir si ma jument est pleine ?

Si votre jument a accidentellement été en contact avec un étalon ou que vous avez un doute sur une potentielle gestation, votre vétérinaire pourra confirmer ou infirmer une gestation par divers moyens (palpation, échographie et suivi hormonal). Il pourra également vous conseiller pour le déroulement de la suite de la gestation ou au contraire si vous souhaitez interrompre cette gestation.


Parasitologie : vermifugation et coproscopie


Comment traiter mon cheval adulte contre les parasites internes ?

L’objectif d’un traitement antiparasitaire est de maintenir un niveau parasitaire faible pour prévenir l’apparition de maladie parasitaire mais aussi de limiter le nombre d’œufs excrétés dans l’environnement.


La sensibilité aux parasites et l’excrétion parasitaire des petits strongles est variable d’un cheval adulte à un autre, entre 15 et 30% des chevaux excrètent 80% des œufs. Un cheval qui excrète peu d’œufs aura tendance à conserver un potentiel d’excrétion faible et inversement pour un cheval fortement excréteur à partir du moment où ce même cheval est en bonne santé, n’a pas changé d’environnement et vit dans une pâture correctement gérée. Cette caractéristique permet de traiter sélectivement les chevaux à fort potentiel d’excrétion repérés grâce à une coproscopie.


Une infestation par les cestodes est difficile à mettre en évidence en réalisant une coproscopie. Par conséquent il est conseillé de réaliser un traitement visant les cestodes chaque année en fin d’automne ou début d’hiver.


Comment contrôler le parasitisme de mon poulain ou jeune cheval de moins de 3ans ?

Les poulains et jeunes chevaux sont plus sensibles aux infestations parasitaires et présente un risque supérieur de développer une maladie en lien. Un traitement sélectif n’est donc pas recommandé.


Durant la première année, il est conseillé de traiter votre poulain tous les trois mois. A six mois, une coproscopie est conseillé pour savoir si le poulain est infesté plutôt par les ascarides ou plutôt par les strongles. Un traitement contre les cestodes peut être inclus dans le traitement des 9 mois.


Les un an et les deux ans devrait recevoir trois traitements par an.


La coproscopie : comment et pourquoi ?

Pour déterminer le niveau d’excrétion parasitaire de votre cheval, il faut réaliser une coproscopie après que les effets du dernier traitement antiparasitaire soient totalement dissipés.


Pour pouvoir effectuer une coproscopie, il faut prélever un échantillon de crottin

aussi frais que possible dans un sac plastique en prenant soin de bien chasser l’air avant de le fermer. L’échantillon doit être placé au réfrigérateur si vous ne pouvez pas l’emmener rapidement chez votre vétérinaire ou au laboratoire.

Hospitalisation


URGENCES


Imagerie


Visite d'achat


Castration


Identification


Chirurgie


Laboratoires & Analyses


Share by: